'Collaboration entre les entreprises manufacturières et de travail adapté en vue d’un avenir circulaire': Résultats de l'enquête-partie 2
Sirris a mené une enquête approfondie auprès des entreprises flamandes de mai à août 2024. Cela a permis d'obtenir une image claire de leurs activités ReX et des défis, opportunités et besoins spécifiques.
Cette deuxième partie se concentre sur la collaboration entre les entreprises manufacturières et les entreprises de travail adapté (ETA). Ces dernières sont une solution rentable et fournissent un travail de qualité. En outre, elles soulagent la pression sur les postes vacants d'opérateurs, difficiles à pourvoir dans les entreprises de fabrication.
Pour l'assemblage de nouveaux produits, les entreprises manufacturières et les entreprises de travail adapté travaillent déjà souvent ensemble, mais c'est beaucoup moins évident pour les projets ReX circulaires.
Insight n° 1 : Collaboration basée sur l'expérience et les coûts
De nombreux participants à l'enquête ont indiqué qu'ils coopéraient déjà avec des partenaires externes pour leurs activités ReX, par exemple pour la logistique, la sous-traitance et les services. La plupart des entreprises prennent également conseil auprès de centres de connaissances à cette fin.
Les entreprises qui coopèrent déjà avec des entreprises de travail adapté le font principalement dans le domaine des services. D'après l'offre actuelle des ETA, il s'agit généralement de tri, de nettoyage, de démontage ou d'emballage.
Lorsque nous leur demandons pourquoi elles coopèrent avec les entreprises de travail adapté, deux éléments ressortent. D'une part, dans de nombreux cas, les ETA effectuent déjà un travail similaire dans le cadre de la production traditionnelle (linéaire/nouvelle). Le passage aux activités ReX se fait alors rapidement. D'autre part, les entreprises interrogées citent également le coût inférieur du travail manuel.
Insight n° 2 : La complexité technologique comme le plus grand défi
Environ 35 % des entreprises manufacturières interrogées n'ont pas de partenariat en cours avec une entreprise de travail adapté. Parmi ce groupe, 15 % ne veulent pas l'envisager. Ils considèrent la complexité des activités ReX comme le principal obstacle à la coopération. Cette complexité ne s'applique pas seulement aux entreprises de travail adapté, mais également aux entreprises manufacturières elles-mêmes.
Elles indiquent également que les entreprises de travail adapté n'ont pas toujours les connaissances ou le bagage technologique nécessaires pour répondre rapidement et efficacement aux activités ReX. La complexité technologique est le plus grand défi
Cependant, de nombreux exemples prouvent que c'est possible. Ainsi, WAAK et Satellic collaborent pour la remise en état des unités embarquées, Vlotter aide Telenet à remettre en état les modems et Strygoo fait appel à Lidwina pour la réparation et l'entretien des pièges à rats.
Dans notre prochain blog, vous découvrirez comment relever les défis et comment la collaboration (avec des ETA) peut être déployée.
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