Actuellement, il est difficile de trouver une machine de fabrication additive produisant des pièces métalliques à un coût relativement faible. Pour de nombreuses petites entreprises, cette technologie est donc inaccessible. Le 14 décembre, les partenaires du projet FabricAr3v organiseront une journée conférence & réseautage sur les technologies d'impression 3D métaux low cost.
La fabrication additive métallique est un secteur en pleine expansion. Les technologies actuelles exigeant une grande expertise et des investissements conséquents, leur adoption est freinée. Des procédés plus abordables sont donc nécessaires. De nouvelles technologies reposant sur le moulage par injection de métal (MIM) ouvrent la voie à des machines beaucoup moins chères. Le projet Interreg FabricAr3v a pour but la mise au point d'un procédé dont l'investissement global est inférieur à 30.000 €, le rendant accessible aux très petites entreprises et aux FabLabs. Pour passer du prototypage rapide à la fabrication additive, il est nécessaire de pouvoir prédire les défauts des pièces et de maîtriser le processus afin de prédire les performances mécaniques des pièces produites. Le projet Interreg répond à ce problème en mettant au point un procédé low cost, ainsi qu'en développant et validant des outils de simulation dédiés. Les compétences à mettre en œuvre étant variées, la constitution d'un consortium transfrontalier est indispensable.
Événement d'une journée
Dans le cadre de ce projet, un événement sur le thème des technologies d'impression 3D métaux low cost sera organisé. Sont prévus une présentation du projet et du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen ainsi que quatre tables rondes sur différents thèmes :
La première table ronde sur les « Technologies d’impressions métalliques » sera organisée en collaboration avec Sirris : nous présenterons l'état de la technique des technologies industrielles de fabrication additive pour les métaux.
Les autres tables rondes traiteront des « Technologies d’impressions métalliques indirectes », des « Méthodes numériques pour la fabrication additive » et de la « Sociologie de l’impression 3D : alternatives et perspectives pour la FAM ».