Beaucoup de segments de marchés tendent aujourd’hui vers les exigences de l’automobile : inscrire dans la durée la réduction des coûts de production, et atteinte d’objectifs qualité/livraison proches de la perfection tout en proposant aux clients des produits personnalisés. Prendre en compte ces nouvelles attentes suppose une approche en rupture. Quick Response Manufacturing (QRM) apporte la réponse.
Un principe du QRM est d’organiser l’entreprise en un réseau de cellules. Chaque cellule est créée de sorte que tous les jobs arrivant dans cette cellule y subissent toutes les opérations successives nécessaires avant de la quitter sans avoir à faire de continuels aller-retour avec d’autres cellules. Cela nécessite de regrouper les ressources à proximité les unes des autres dans une zone clairement identifiée comme appartenant à la cellule.
Traditionnellement, le contrôle dimensionnel des pièces est réalisé dans un espace centralisé géré par le département 'contrôle qualité'. Pour réaliser une cellule entièrement autonome, réaliser des gains de temps significatifs et améliorer la fiabilité du contrôle, il est souhaitable d’intégrer le contrôle dimensionnel des pièces au cœur du processus de production. Cette démarche permet aux opérateurs de mieux comprendre les exigences clients et donne la possibilité d’ajuster en continu les paramètres de production pour tenir compte de l’environnement machine (usure des outils, fluctuation de la température).
Pour illustrer cette démarche de manière concrète, un workshop sur la robotisation d’une unité d’usinage équipée d’une unité de métrologie était organisé le 30 mars 2022 chez Technifutur à Liège dans le cadre du projet Interreg Euregio QRM 4.0. Une cellule composée d’une machine d’usinage, d’un robot UR et d’une unité de métrologie y était démontrée.