L’innovation à travers la diversité est bien plus qu’une noble cause chez Sirris. À cet égard, nous souhaitons attirer votre attention sur des faits et des chiffres moins connus via une série d’articles de blog.
Aujourd’hui plus que jamais, nous percevons l’importance de la coopération, avec une expertise transsectorielle, pour parvenir à une innovation technologique réussie. La diversité joue un rôle essentiel à ce niveau. Nous l’entendons au sens le plus large qui soit. Chez Sirris, nous accordons une grande attention à la pluridisciplinarité, peu importe l’origine, la situation, etc. Quelques-un(e)s de nos experts ont déterré quelques faits historiques intéressants que vous avez peut-être oubliés ou dont vous n’aviez même jamais entendu parler.
Nous consacrerons une série d’articles de blog à de remarquables innovateurs ou innovatrices technologiques qui ont exercé (voire exercent toujours) un impact majeur sur les technologies modernes.
Nos experts spécialistes des données et de l’IA dédient cette première publication à Ada Lovelace.
Mère de la programmation
La programmation, c’est une affaire d’hommes ! Avec quelque 23 % de postes occupés par des femmes dans le secteur informatique en Belgique, une telle affirmation semble s’imposer d’elle-même. La première personne à avoir été considérée comme programmeuse appartenait pourtant à la gente féminine. Elle s’appelait Ada Lovelace et a vécu au XIXe siècle.
Soutenue par sa mère, elle a étudié avec passion les mathématiques et la logique. Après avoir rencontré Charles Babbage et découvert sa Machine analytique, elle s’est enthousiasmée à l’idée d’une machine qui « n’a nullement la prétention de créer quelque chose par elle-même.
Elle peut exécuter tout ce que nous saurons lui ordonner d’exécuter. Elle peut suivre une analyse, mais elle n’a pas la faculté d’imaginer des relations analytiques ou des vérités. »
En plus d’élaborer une méthode de calcul des nombres de Bernoulli sur la base de cette machine analytique (considérée comme le premier algorithme publié, mais malheureusement jamais construit), elle a pris la tête du projet et y a mis toute sa ferveur. Cela étant, cette mathématicienne de talent incarne également un esprit visionnaire et un vecteur d’innovation. Plus important encore : elle a été reconnue comme telle par ses homologues (des hommes, en grande partie), à une époque où les femmes ne représentaient encore qu’un bel objet qui orne le décor.
Auteurs: Sarah Klein, Tatiana Galibus, Anna Hristoskova, Caroline Mair, Elena Tsiporkova
(Source image: https://www.historiesdeuropa.cat)